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chauve (en être -) loc. verb. non conv.  AFFECT.  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1854 - «Vous avez votre témoin, monsieur ? - J'en suis chauve, mais nous avons bien le temps. » Boyer et Nuitter, Le Manteau de Joseph, viii (Clermont, imprim. de A. Daix) - P.W.
chauve comme un oeuf loc. adj. non conv.  CORPS - R, PR[77], DELF, ø d ; absent TLF.
1623 - «Mon Maistre chauue comme vn oeuf, / Ridé en caillette de Boeuf, / Plus vieux que n'est la Passemeze [...]» J. Auvray, Le Banquet des muses, 113 (Ferrand) - P.E.
espèce (un - de) n.m. non conv.  ÊTRE - TLF, 1725, Grandval ; FEW (12, 155b), Nyrop ; GLLF, Lex.[75], cit. Claudel ; R, PR[77], cit. Duhamel.
*1946 - «Ben Barek [...] demeure [...] aussi éloigné de tout [sic] espèce de cabotinisme que le plus obscur des 'joueurs de banlieue' [...]» Almanach de Miroir Sprint 1947, 112a - G.S.
espèce-type n.f. ÊTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1921 - «[...] l'antithèse de deux espèces-types de la danse : la danse voluptueuse et robuste [...] et la danse dans sa perfection abstraite [...]» A. Levinson, in R. musicale, déc., 59 - P.E.
gris souris loc. nom. m. COULEUR - FEW (16, 80b), 1932, Acad. ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1850 - «La paille noire ne convient plus que pour les uniformes de pensionnaires ; celle que l'on veut employer pour les mauvais jours de l'hiver se transforme en gris, depuis le gris-souris, gris-noisette, jusqu'au gris cendré [...]» Journ. des demoiselles, janv., 26b (Bruxelles) - M.C.E.
gris souris loc. adj. COULEUR - TLF (gris de souris), cit. Balzac, 1837 ; GLLF, 1932, Acad. ; R, cit. Romains [1932] ; PR[77], ø d.
1909 - «[...] costume [...] en cachemire gris souris [...]» La Mode illustrée, 3 oct., 460 - M.C.E.
1925 - «En gros crêpe gris-souris brodé argent est cette robe d'après-midi.» Eve, 6 déc., 8 - M.C.E.
groin de porc loc. nom. m. BOT.  "pissenlit" - FEW (4, 293b), 16e ; absent TLF.
1544 - L. Duchesne, In Ruellium de Stirpibus epitome, 8 (Parisiis) - R. L. rom., 41, 230.
gueule de souris loc. nom. f. CONCHYLIOL. - FEW (4, 308b), 1845, Besch. ; absent TLF.
1742 - Dezallier d'Argenville, L'Hist. nat. éclaircie dans deux de ses parties principales, la lithologie et la conchyliologie, 326b - R. L. rom., 41, 425.
herbe de porc-épic loc. nom. f. BOT. "en Australie" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «La seconde région, comprise entre les 27e et 17e degrés de latitude, ne produit guère qu'une grosse herbe de saveur âcre, que les colons désignent sous le nom "d'herbe de porc épic". Cette plante pousse d'habitude entre les buissons et indique un sol pauvre ; cependant les troupeaux s'en contentent.» H. Blerzy, in R. des deux mondes, t.52, 1er juill., 67 - M.C.
homme porc-épic n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1802 - «[...] la troisième génération du Porcupine-men, ou l'homme porc-épic [...]» Journ. gén. de la litt. étrangère, messidor an X, 435 - P.E.
1802 - «Sur deux frères de la race des hommes porcs-épics.» E. Geoffroy Saint-Hilaire, in Bull. philomathique, t. III, 105, in La Littérature fr. contemporaine, IV, 65 - P.E.
montagne (la - est accouchée d'une souris) loc. phrast. ACTION  "fig." - FEW (6/III, 101b), 1690, Fur.c'est la montagne qui accouche d'une souris : DG, GLLF, PR[73], TLF, ø d.
Compl.L (Mme de Sév.)
1676 - «Au reste, vous savez déjà comme cette montagne d'Allemagne est accouchée d'une souris sans mal ni douleur.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 19 août, II, 173 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
oreille de souris loc. nom. f. BOT.  "myosotis" - FEW (12, 113b), 1546, Rab. ; GLLF, 1690, Fur. ; TLF, 1594, Tournefort ; L, DG, R, PR[77], ø d.
Add.DDL
*1546 - «Semblablement maintz arbrisseaux croissans entre les fentes des pierres, come Ioubarbe, Erogene, Parietaire, Chelidoine, Alsine ou oreille de soriz, Polypode, Adianthe, ou perruq de Venus, & Ceterac enrouillé d'vn coste, auec la grad Lunaire, & autres tousiours viues, aimis & hàtàs les vieilles murailles [...]» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, f 17 r (Club des Libr. de France) - P.E.
oreille de souris loc. nom. f. BOT.  "myosotis" - DDL 21, TLF, 1546, J. Martin ; FEW (12, 113b), 1546, Rab. ; GLLF, 1690, Fur. ; L, DG, GR[85], ø d.
1544 - L. Duchesne, In Ruellium de Stirpibus Epitome, 7 (Parisiis) - R. L. rom., 47, 201.
peau de souris loc. nom. f. TEXT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Signalons tout d'abord l'apparition de la 'peau de souris', drap nouveau, extrêmement léger, souple, brillant [...]» La Mode illustrée, 557 - A.Ré.
poil de souris loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• poil-sourris
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] de mon temps, à Paris, on épousoit tout ce qui sembloit épousable ! Belles, laides, blondes et chataines, poil-sourris ou cap de maure, tout y passoit sans l'examen préalable [...]» Taconnet ressuscité, 15 (Impr. des Boulevards) - P.E.
porc-épic n.m. non conv.  CARACT.  "fig. : pour une personne" - TLF, cit. Sand, 1868 ; FEW (9, 191a), GLLF, 1888, Villatte ; DG, ø d ; R, PR[77], cit. Rolland.
1768 - «DELCOURT. [...] Mademoiselle Morin [...] a l'humeur hérissone ; c'est un porc-épic. En la supposant seule au monde, je crois qu'elle se fendroit en deux pour médire de la moitié d'elle-même.» [Ansart], Henriette, 23 (Des Ventes de Ladoué) - P.E.
souris n.f. arg.  ARG. PRISONS  COUTELL.  "couteau" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1821 - Ansiaume, Arg. du bagne de Brest - Fr. mod., 12, 201.
souris (éveillé comme une portée de -) loc. phrast. non conv. CARACT. "[d'un enfant] vif, éveillé" - FEW (12, 111a), GLLF, TLF, BEI, DHR, 1640, Oudin.
• éveillé comme une souris
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1603 - «A neuf heures et demie, esveillé comme une souris, bon visage ; bon teinct.» J. Héroard, Journ., 1, 427 (Fayard) - P.R.